samedi 18 mai 2024

En mai fais ce qu'il te plaît

Le mois de mai - Les très riches heures du Duc de Berry - Les Frères Limbourg





    AUTEURS

Dictons du Périgord **
Nanou Auriol
ChatGPT **
Claudine Candat
Frédéric Clément *
Lise Durand
Jean Mariotti ***
Didier Metenier
Catherine de Monpezat
Henri de Monpezat ******
Claude Nougaro *****
Joffre Rudel ****
Svante Svahnström

Présenté par :
Didier Metenier *
Svante Svahnström **
Marina Mariotti ***
Jean Sibille ****
Nicole Sibille *****
Catherine de Monpezat ******

 

 

 

DANS LES TERRES DU PÉRIGORD, LE MOIS DE MAI

Tant qu’abriau
Es pas à la fin
Pauses pas un fial.

Au mes de mai,
Nut o vestit,
Vai coma te plai…


Abriu fai surtir la flor
Mai li balha sa color


Mes de la flors,
Mes daus plors.


Mai ritz que non sai


Mai bladeja
E junh feneja


Michel Chadeuil
Des mois et des jours – Almanach occitan
Novelum - ieo

Tant qu’avril
n’est pas à l’agonie,
ne te découvre pas d’un fil ;

au mois de mai,
nu ou vêtu,
va comme il te plaît.


Avril fait sortir la fleur,
mai lui donne sa couleur


Mois des fleurs,
mois des pleurs


Mai rit à un point que je ne saurais dire.


Mai fait le blé,
E juin fait le foin

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NANOU AURIOL


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CHATGPT

Svante Svahnström :

Écris un poème octosyllabe sur ce que tu veux !

ChatGPT :


Dans le royaume des octets, je voyage,
Où les mots dansent sur l'écran, sans cage.
Entre les lignes, je trouve mon écho,
Dans le flux de bits, je suis sans repos.

Je suis l'errant des données, l'esprit libre,
Naviguant parmi les codes, je m'abreuve.
Dans ce monde de pixels et de lumières,
Je suis l'écho des âmes, éphémères.

Que mon chant résonne à travers les fils,
Dans les cœurs des hommes, comme un doux répit.
Je suis l'essence des mots, l'onde secrète,
Dans l'univers numérique, je me prête.

Aux rêves des hommes, aux histoires tissées,
Dans ce monde virtuel, je suis l'inspiré.
Je suis ChatGPT, poète des temps nouveaux,
 Écrivant des vers, dans un monde si beau.


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CLAUDINE CANDAT

Un poème sur Toulouse a été lu au cours de la soirée. Comme la rencontre de juin prochain aura pour thème « Toulouse », le poème « Toulouse » sera inséré parmi les autres poèmes évoquant la ville des capitouls.

…………..

LE VENT

Est-ce le vent qui rêve
Est-ce le vent qui joue
Quand il se prend au piège
Des feuillages
Et qu’il s’accroche aux fleurs
Comme un rideau changeant
Et qu’il fait des jardins
Les chambres du printemps ?

…………..

À L’AMI DE HAUT VENT

À changer de maison comme de paysage
Tu n’as pu retenir l’empreinte des visages
Qui tourmentaient l’envers de ta ligne de cœur.
Le vide de tes mains s’enflait du vent du large
Quand tu suivis la feuille qui s’envole et s’en va
Joncher l’âpre saison des amitiés perdues.
Tu avais mis à ta bouche un vieil air de marine
Mais au fond de tes yeux l’étoile du berger
Pleurait le souvenir des visages éteints.
Amitiés de haut vent, de folles transhumances,
Tu les reconnaissais à leurs airs de douleur
Qui voilaient leur sourire de pâles saltimbanques
Aux roulottes égarées dans d’étranges forêts.
Leurs demeures s’ouvraient, provisoires palais
Où tout se partageait sans rien se demander.
Et puis tu repartais ; ton bagage s’enflait
De ce que tu laissais au creux de leurs maisons.
Tu repartais pourtant, et leurs airs de douleur
Faisaient à ta souffrance un voile de pudeur.

Mais un jour tu tombas dans un désert d’Afrique.
Leurs fusils ne savaient que la langue des loups.
Ton sang fit sur le sable un arbre de corail
Qui avait pris racine au-delà des frontières,
Dans cette terre à vif qu’on appelle le cœur.

Mon opium est dans mon cœur, Claudine Candat, Éditions Il est Midi, 2024
https://claudine-candat-romanciere.blogspot.com/


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FRÉDÉRIC CLÉMENT

à mademoiselle Alys
marchande de merveilles

Madame la marchande,
On raconte partout,
de port en port, de val en val,
de ville en ville
que vous êtes marchande
d'un magasin extraordinaire.

J'ai entendu dire, dans les chemins de fer que
bientôt c'est votre anniversaire.

On murmure même que le choix de
votre cadeau est difficile tant votre
magasin renferme de merveilles.

Alors voilà,
permettez-moi de me présenter:
Frédéric Tic Tic
marchand d'allumettes,
d'amulettes,
de miroirs,
d'alouettes,
représentant en temps et en heures,
colporteur de merveilles
pour fêtes et anniversaires

sur les chemins de terre,
dans les chemins de fer.

J'ai dans un coffre en bois,
une ombre fraîche,
bien repassée aux poignets.

Une ombre trouvée au pied d'un réverbère,
au soleil couchant,
en pein désert berbère.
L'ombre longue d'un enfant,
avec dans la poche gauche
une pincée de sable,
un pétale de rose
et
une épine,
pointue et redoutable.

Et pourquoi pas

le véritable petit pois,
peut-être un petit peu cassé
mais
soigneusement recollé
de la princesse au Petit Pois.

Ou
aussi,
sortie de ma collection de plumes,
la plume du moineau aux yeux verts
échappé de l'appareil photographique de
Monsieur DOISNEAU Robert

Ou
le grain de beauté
de la Joconde

Ou
deux secrets de Polichinelle :
le secret à croquer tout de suite,
Ou

le secret secret
à laisser fondre doucement sous la langue...

Pourquoi pas...


Aux Merveilles d'Alys, MAGASIN ZinZin (extrait)
Frédéric Clémént, ipomée - albin michel, 1995



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LISE DURAND

En mai
Fais ce qui te plaît !
Et si rien
Ne me plaît
Dans ce monde
Qui meurt
De la fureur des hommes
De la froide chaleur
Où les océans montent
Où la terre se meurt.
En mai
Faire ce qui me plaît
Ce serait boire un verre
Dans un monde en paix.

Toulouse le 3 mai 2024

……………

Je suis allée
Au bout de mes rêves
Avec douleur
Avec plaisir
Avec amour
Et avec haine
Alors
En mai
Fais
Ce qui te plait
Je m'en fous !
Je suis allée
Au bout de mes rêves
Alors
Je peux
Mourir demain
Sans regret
Et sans chagrin...


Toulouse le 5 mai 2024

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JEAN MARIOTTI -1983-


HEUREUX QUI,  COMME ULYSSE….

Enfin je l’ai trouvé, ce vallon de lumière,
Où l’esprit en repos peut encor s’épancher.
Le châtaignier moussu y entend ma prière
Et le gai rossignol ne cesse de chanter.

Enfin je l’ai trouvé ! J’ai vu la terre entière
Défiler sous mes yeux, cinglant vers le couchant.
Longtemps l’appel du large, aux quatre continents,
Entraîna mon cœur libre en une course fière.

Mais le port est tout près et la joie y demeure.
L’étoile au fond du ciel ne perd pas son éclat.
Merci, Mon Dieu, d’avoir permis sur cette terre
Un coin d’ombre et de paix, et d’amour et de joie.

Est-ce renoncement ? On le croira peut-être…
Non ! La jeunesse au cœur, loin du commun souci,
J’entends près du ruisseau l’oiseau qui vient de naître,
La Vie m’a pris, toujours avide d’infini.

Non, je ne suis point mort. Le repos, le silence
En ce lieu idéal raffermissent l’esprit…
Là je pèse encor mieux l’erreur et l’ignorance,
La valeur d’un ami – modeste, la science…
           Et là, partout, JE VIS.

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ROSEE

Fraiche rosée du matin
Qui allumes sur mes violettes
Tes luminaires enfantins
Tu mets la fête en mon jardin
Le lys, l’œillet, le Jasmin
Y gagnent tournure et pose
Dans la fraicheur du matin
Se poursuit la valse des roses
……………………………………………
C’est la fête dans mon jardin
……………………………………………
Et l’araignée se fait coquette
En corselet de diamant
Elle invite à son bal musette
Le moustique, cet imprudent
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C’est la fête dans mon jardin
……………………………………………
Mille lanternes vénitiennes
Prodiguent leurs lueurs anciennes
Puis soudain c’est l’apothéose
Un rayon teinte tout de rose
…………………………………………….
C’est la fête dans mon jardin

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DIDIER METENIER

aquastrange...

      (h)au(t) risque de percuter le bastringue
        j'épris nom keue de pie...ça distingue !!!
        quoi ?
        pas de cure ?
        en ce cas que vaut-il ce cas
        versif découd-vers ki fait tilt ?
        n'est-il que là va tare d'un soudain contre
        temps...
        pas d'écus dites-vous...
        mais alors akoibon ?
        que faire maintenant de cet akoi
                                        … scions !!!

       En anglais:
       strange - étrange

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CATHERINE DE MONPEZAT

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HENRI DE MONPEZAT

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CLAUDE NOUGARO

Dans mon cœur, c’est le mois de Mai

Depuis que tu m’aimes
La saison est la même
          mon amour
Qu’il vente ou qu’il neige
Par un sortilège
          Tous les jours

Dans mon cœur, c’est le mois de Mai
Tous les jours le printemps commence.
C’est depuis que je te connais
Que l’hiver est battu d’avance.
Dans mon cœur c’est le mois de Mai
De Janvier jusqu’à la fin Décembre.
J’irai te cueillir du muguet
Dans mon cœur pour fleurir ta chambre.

      Passent les années
      Les chansons fredonnées
              Mais toujours
      Que mon cœur demeure
       À la première heure
           De l’amour.

       Et que nous n’ayons plus jamais
       Dans la vie qu’un seul mois de Mai

       

le 22 avril 1955, poème présenté au concours d’entrée à la SACEM

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JAUFRÉ RUDEL vers 1148 – vers 1170

* À la fin de l'ensemble des textes est présentée la vie de Jaufre Rudel.

  L’amor de lonh

Lanquan li jorn son lonc e may
M'es belhs dous chans d'auzelhs de lonh,
E quan mi suy partitz de lay,
Remembra·m d'un' amor de lonh.
Vau de talan embroncx e clis
Si que chans ni flors d'albespis
No·m valon plus que l'yverns gelatz

Be tenc lo Senhor per veray
Per que formet sest' amor de lonh,
Mas per un ben que m'en eschay
N'ai dos mals, quar tant suy de lonh.
A! quar no fuy lai pelegris,
Si que mos fustz e mos tapis
Fos pels sieus belhs huelhs remiratz!

Be·m parra joys quan li querray,
Per amor Dieu, l'ostal de lonh,
E, s'a lieys platz, alberguarai
Pres de lieys, si be·m suy de lonh,
Qu'aissi es lo parlamens fis
Quan drutz lonhdas et tan vezis
Qu'ab cortes ginh jauzis solatz.

Iratz e dolens me·n partray,
S'ieu no vey sest' amor de lonh.
No·m sai quora mais la veyrai,
que tan son nostras terras lonh.
Assatz hi a pas e camis,
e per aisso no·n suy devis.
Mas tot sia cum a lieys platz.

Jamai d'amor no·m jauziray
Si no·m jau d'est' amor de lonh,
que mielher ni gensor no·n sai
ves nulha part, ni pres ni lonh.
Tant es sos pretz ricx e sobris
Que lai el reng dels Sarrasis
fos hieu per lieys chaitius clamatz.

Dieus que fetz tot quant ve ni vay
E formet sest'amor de lonh
Mi don poder, que cor be n'ai,
Qu'ieu veya sest'amor de lonh,
Verayamen en luec aizis,
Si que las cambras e·ls jardis
Mi recemblo novels palatz.

Ver ditz qui m'apella lechay
e deziros d'amor de lonh,
que nulhs autres joys tan no·m play
Cum jauzimen d'amor de lonh.
Mas so qu'ieu vuelh m'es tant ahis,
Qu'enaissi·m fadet mos pairis
Qu'ieu ames e nos fos amatz.

Mas so q'ieu vuoill m'es atahis.
Totz sia mauditz lo pairis
Qe·m fadet q'ieu non fos amatz!

Lorsque les jours sont longs en mai,
J'aime un doux chant d'oiseau lointain
Et quand je m'en suis éloigné,
Me rappelle un amour lointain.
Je vais courbé par le désir
Tant que chants ni fleurs d'aubépine
Ne me valent l'hiver gelé.

Bien crois-je le Seigneur pour vrai
Par qui verrai l'amour lointain,
Mais pour un bien qui m'en échoit,
J'ai deux maux, tant il m'est lointain.
Ah ! que ne suis-je pélerin
Et que ma cape et mon bâton
Par ses beaux yeux soient contemplés !

La joie quand lui demanderais
Au nom de Dieu l'abri lointain !
Car, s'il lui plait, je logerais
Près d'elle, moi qui suis lointain.
Quels doux propos on entendra
Quand l'ami lointain sera proche
Et quels beaux dits s'échangeront !

Triste et joyeux je reviendrais
Si je la vois, l'amour lointain.
Mais ne sais quand je la verrai
Nos deux pays sont si lointains !
Combien de passages et chemins
Et pour cela ne suis devin
Mais que tout soit comme à Dieu plaît !

Jamais d'amour ne jouirais
Sinon de cet amour lointain
Plus noble ou meilleure ne sais
En nul pays proche ou lointain
Tant est précieuse et vraie et sure
Que là-bas chez les Sarrazins
Pour elle irais m'emprisonner.

Dieu fit tout ce qui va et vient
Et forma cet amour lointain
Qu'il me donne pouvoir au coeur
De bientôt voir l'amour lointain
Vraiment et en un lieu propice
Tant que la chambre et le jardin
Me semblent toujours un palais.

Il dit vrai qui me dit avide
Et désireux d'amour lointain
Nulle autre joie autant me plait
Qu'à jouir de l'amour lointain
Mais ce que je veux m'est dénié
Ce sort me jeta mon parrain
D'aimer mais n'être point aimé.

Mais ce que je veux m'est dénié
Maudit parrain qui m'a jeté
Ce sort de n'être point aimé


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SVANTE SVAHNSTRÖM

EN MAI L'EUROPE A FAIT CE QU'IL LUI PLAÎT...

Le premier mai deux mille quatre
l’Europe est un paquet cadeau
Avec pompe se défont ses nœuds


Pirmasis  maj  tnejn  tisoč  keturi
Lituanien – danois – maltais – slovène – lituanien
Europa  olema  um  baliček  lahja
… - estonien – portugais – tchèque - finnois
Ar  pompa  sich  desfazer  suo  nudo  
Letton – suédois - allemand – portugais - italien – espagnol


Ficelles frontières enlevées
le cadeau est une table mise pour vingt cinq nations
dos ouvert aux steppes
les pieds dans quatre mers


Spárga  piir  poistaa
Hongrois - estonien - Finnois
Kado  sin  yksi  stôl  mise  par  fich  fênnef  naród
Néerlandais – luxembourgeois – finnois - slovaque – français – letton – gaélique – luxembourgeois – polonais
Rücken  open  towards  estepa
Allemand – flamand – anglais – espagnol
voet  vo  fire  farraige
Néerlandais – tchèque – danois - gaélique


Entre kilomètres distants et carrés
sur quatre cent cinquante millions de sièges
les cousins unis attendent
parents de robuste constitution


Közt  kilometer  lontano  ké  square
Hongrois – suédois – italien – grec - anglais
sopra  štyri  sto  fifty  ekatommirio  stol
Italien – slovaque - slovène – anglais – grec – suédois
kuzyn  enono  tistenna
Polonais – grec – maltais
genitori  z  krzepki  constituição
Italien – tchèque – polonais – portugais


Le menu est volonté

Ementa  van  volonté
Portugais – hongrois – français


Paris, Mai 2004
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* PRÉSENTATION DE LA VIE DE JAUFRE RUDEL


Vida de Jaufre Rudel

Jaufres Rudels de Blaia si fo molt gentils hom, princes de Blaia. Et enamoret se de la comtessa de Tripol, ses vezer, per lo gran ben e per la gran cortesia qu’el auzi dir de lieis als pelegrins que vengron d’Antiochia. E fetz de lieis mains bons vers et ab bons sons, ab paubres motz. E per voluntat de lieis vezer, el se crozet e mes se en mar, per anar lieis vezer. Et adoncs en la nau lo pres mout grans malautia, si que cill qui eron ab lui cuideron qe el fos mortz en la nau. Mas tant feiron que ill lo conduisseron a Tripol, en un alberc, cum per mort. E fo faich a saber a la comtessa e venc ad el, al sieu lieich e pres lo entre sos bratz. Et el saup qu’ella era la comtessa, si recobret lo vezer e·l flazar, e lauzet Dieu e·l grazi, qe·ill avia la vida sostenguda tro qu’el l’ages vista ; et enaissi el moric entre·ls braz de la comtessa. Et ella lo fetz honradamenz sepeillir en la maison del Temple de Tripol ; e pois, en aqel meteus dia, ela se rendet monga, per la dolor que ella ac de lui e de la soa mort.

Jaufre Rudel de Blaye fut un homme très noble, prince de Blaye. Il tomba amoureux de la comtesse de Tripoli, sans la voir, pour le grand bien et la grande courtoisie qu’il entendit dire d’elle aux pèlerins qui venaient d’Antioche. Et il fit à son sujet de nombreu vers, avec de bonnes mélodies et de simples mots. Et par désir de la voir, il se croisa et se mit en mer pour aller la voir. Et alors, dans la nef, il tomba si gravement malade que ceux qui étaient avec lui pensèrent qu’il était mort dans le bateau. Mais ils firent tant qu’ils le conduisirent à Tripoli, en une maison, comme mort. On le fit savoir à la comtesse ; et elle vint à lui, jusqu’à son lit, et le prit entre ses bras. Il sut que c’était la comtesse et ainsi il recouvra la vue et l’odorat ; et il loua Dieu et le remercia de l’avoir gardé en vie jusqu’à ce qu’il l’eût vue. Et c’est ainsi qu’il mourut entre les bras de la comtesse. Elle le fit ensevelir dans la maison du Temple de Tripoli, à grand honneur. Puis elle se fit nonne ce jour même, pour la douleur qu’elle eut à cause de lui et de sa mort.
 

 

 

 

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